Le woofing en Australie vous intéresse, vous voulez en savoir un peu plus, avoir un retour d’expérience, pour peut être partir tenter l’aventure à votre tour ! Avant de vous rendre sur le site officiel, voici le récit et les explications de mon amie Lise, partie faire du Woofing en Australie, dans une écurie.
Peux tu te présenter, pourquoi ce voyage, pourquoi l’Australie, et pourquoi le Woofing ?
Je m’appelle Lise, j’ai 23 ans, et je suis passionnée d’équitation ! J’ai choisi de partir en Australie parce que c’est un pays qui me fait rêver ! Les grandes étendues sauvages, les animaux que l’on ne trouve que là-bas, des paysages magnifiques ! Un pays où les gens sont accueillants et où il y a pleins de petits boulots faciles à trouver.
Au final, les gens y sont accueillants et sympathiques, les paysages sont effectivement magnifiques et très divers. En revanche, les petits jobs qui se trouvent facilement, c’est un mythe. C’est pour ça que j’en suis venu à choisir le woofing. C’est une manière originale de faire le tour d’un pays en découvrant la culture locale.
Le Woofing, qu’est ce que c’est exactement ?
Le Woofing (World Wide Opportunities on Organic Farms), est à la base une organisation mondiale permettant de travailler dans des fermes bio en échange du gîte et du couvert. Aujourd’hui, on utilise ce terme de manière plus générale pour définir un travail de quelques heures par jour (environ 5h/j normalement) contre le gîte et le couvert.
Ça peut être dans une ferme, dans une écurie, chez des particuliers pour du ménage ou du babysitting, etc..
Parfois les personnes qui embauchent des woofers donnent un peu d’argent de poche mais c’est assez peu courant.
Y a-t-il un profil type pour faire du woofing en Australie ?
Je pense qu’il n’y a pas de profil particulier mais il faut être prêt à vivre chez l’habitant et à partager sa culture, sa manière de vivre et son rythme. Mais on peut aussi trouver certaines structures plus importantes qui embauchent plusieurs woofers, où on ne loge donc pas chez l’habitant mais dans des endroits prévus pour accueillir un plus grand nombre de woofers.
Pour conclure je ne pense pas qu’il faille un profil particulier, mais il faut trouver un hôte avec qui on s’entend bien et une manière de travailler qui nous convient.
Est-il difficile de trouver un hôte ?
Trouver un hôte en Australie est plutôt simple ! C’est un système qui se développe beaucoup, il y a beaucoup d’offres et de demandes donc un gros turn over.
Il y a des sites spécialisés où les woofers et les employeurs peuvent entrer en contact comme wwoof.com par exemple ou encore sur un site genre le bon coin (Gumtree) où les employeurs postent des annonces.
En quoi consistait ton job ? Combien de temps travaillais-tu par jour ?
J’étais dans une écurie où je m’occupais de nourrir les chevaux (matin et soir) et de l’entretien des paddocks et des carrières.
Je travaillais environ 5 à 6 heures par jour, tout dépendait du travail qu’il y avait.
Comment s’organisait ta journée ? avais-tu beaucoup de temps libre ?
Mes journées commençaient vers 7h30 jusqu’à 11H30 environ, et reprenaient le soir de 18 à 19h. Les horaires variaient évidement selon la charge de travail. Le reste du temps je faisais ce que je voulais !! Ce qui me laissait un bon moment pour les loisirs effectivement… 🙂
Mais il n’y a pas de règles générales, chaque job est différent d’un hôte à un autre.
Le souci que j’ai rencontré (surtout quand on est le seul woofer sur le lieu), c’était la difficulté de se déplacer car il n’y avait pas de transport à proximité et je n’avais pas de voiture. Parfois, certains hôtes prêtent des véhicules, ou se trouvent proches des villes, où il est plus facile de trouver un moyen de transport.
Le top est évidemment d’avoir un véhicule ! Pensez-y !
Penses tu que c’est un bon moyen de voyager ? (de rencontrer du monde, de découvrir une culture, un pays ?)
Oui je pense que c’est un bon moyen de voyager mais seulement si on a déjà un peu d’argent de côté pour pouvoir acheter ou louer un véhicule sur place (dans les meilleurs des cas) et pouvoir ainsi visiter le pays. Car même si on ne visite pas d’endroit payant, il y aura toujours l’essence, le bus, le train… et très vite on peut se retrouver coincé. Il faut donc changer régulièrement de woofing dans un grand pays comme l’Australie (14x plus grand que la France ) si on veut en voir une bonne partie, surtout si on voyage avec un visa « working holidays » qui ne dure qu’un an !
Pour ce qui est de découvrir la culture, c’est sûr qu’il n’y a rien de tel ! Surtout si on a la chance de se retrouver dans une famille accueillante qui nous fait vraiment partager leurs coutumes et leur façon de vivre.
Le woofing permet il un réel échange avec les hôtes ?
Tout dépend du feeling que l’on a avec les hôtes, mais oui ! Par contre, si vous allez dans une structure relativement grande comme une ferme (ou vous serez une dizaine de woofers), il y aura que peu d’échanges avec les hôtes ! Ce sera plutôt comme si vous étiez en auberge de jeunesse !
À chacun ses préférences mais l’esprit woofing reste quand même pour moi, plus intéressant lorsqu’on est réellement chez l’habitant.
Gagnais-tu de l’argent ou étais-tu simplement logée, nourrie, blanchie ?
Non, je ne gagnais pas d’argent. Il y a quelques hôtes qui donnent de l’argent de poche chaque semaine (généralement une centaine de dollars) mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus fréquent à ma connaissance.
Un souvenir mémorable de ce wwoofing en Australie ?
Yes ! Une des personnes chez qui je logeais travaillait dans une écurie de course à quelques kilomètres du centre équestre où j’étais, et un après midi j’ai été avec lui sur l’hippodrome où ses chevaux courraient. J’ai passé une super après-midi où j’ai pu voir de plus près et surtout de l’intérieur, le monde des courses.
Deux de ses quatre chevaux ont gagné en plus !
Quels seraient selon toi, les points positifs et négatifs de cette expérience ?
- Positifs : le partage de la culture, d’autant plus que je vivais avec des gens de ma tranche d’âge, ce qui favorisait l’échange.
- Négatifs : Aucun point négatif ci ce n’est la difficulté de se déplacer pour visiter les alentours car l’écurie était assez éloignée de la ville et je n’avais pas de moyen de locomotion.
Pour finir, que conseillerais-tu à ceux qui veulent partir vivre cette expérience woofing ?
Je pense que c’est une expérience à vivre ! Si jamais un hôte ou un travail ne nous convient pas, il ne faut pas hésiter à chercher ailleurs quelque chose qui vous conviendra mieux. De plus, c’est un système d’arrangement hôtes/woofers et il y a donc de manière générale, une bonne ambiance.
Mais ce ne sont pas des vacances, il faut être prêt à travailler. Si on est correct et qu’on ne rechigne pas à la tache, tout se passe parfaitement bien !
Pour finir je pense que c’est une très bonne expérience mais réfléchissez bien au lieu où vous serez. (campagne, ville, quel job…?)
Le plus pratique reste d’avoir un véhicule une fois sur place. De cette manière vous serez entièrement libre ! Alors, bonne route à vous !
Un grand merci à Lise d’avoir partagé avec nous son expérience woofing au pays des kangourous ! Et j’espère que cela vous aura aidé…
Pour tout savoir du PVT Australie, qui permet de voyager un an ou deux en Australie, je vous invite à découvrir cet article très complet.
Et vous, avez-vous vécu une expérience woofing ? Comment cela s’est-il passé ? Partagez votre expérience avec nous dans les commentaires !
Je m’appelle Simon et le 7 Janvier 2016 je suis parti seul faire le Tour du Monde pour une durée indéterminée !
Je partage aujourd’hui sur ce blog mes bons plans voyage, des infos, mais aussi mes impressions et beaucoup d’inspiration pour vos futurs voyages.
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